Bonne année !

VŒUX

Meilleurs vœux !

Que mettons nous dernière cette formule de début d'année ? Savons-nous qu'à l'origine, un vœu s'adressait à une divinité dont nous implorions clémence, bienfaits, bienveillance et secours.

Prononcé dans un lieu consacré, le vœu se charge d'un poids moral. Il est engagement à vie, de pauvreté, d'obéissance et de chasteté.

Au fil des siècles le mot vœu a perdu cette connotation, il est bien plus léger. Il reste secret quand une étoile file dans le ciel ou quand on joue à « philippine ».

Il se lance comme un bouchon de champagne au réveillon et se répète jusqu'à la fin janvier.

Telle une fée, pendant un mois, nous donnons un coup de baguette magique sur le berceau de nos illusions.

Je vous souhaite une bonne année !

Le mot souhait n'a rien de religieux, il suggère le désir et souvent le précise : joie, bonheur, sérénité, bonne santé, réussite… Chacun le personnalise à sa guise.

Que ce soit des vœux ou des souhaits, nos intentions sont bonnes pour soi et pour les autres.

Pourvu que s'éloignent le malheur, les ennuis, tout ce que nous réserve le destin, le fatum, le hasard et que nous ne contrôlons pas : l'accident de parcours, la mort d'un être cher, les ennuis de tous ordres.

L'année nouvelle commence au 1^er janvier. Les jours se succèdent, les mois et les saisons. Nous avons besoin de ces découpages pour nous repérer comme nous avons besoin de rites de passage.

Au 1^er janvier, nous voulons repartir du bon pied. Il arrive même que nous prenions de bonnes résolutions : tout devrait être différent, s'arranger, surtout si nous changeons d'attitude et qu'une dizaine ou un nouveau millénaire vient nous aider.

Nous savons tous que la routine reviendra et le tourbillon de nos habitudes.

Alors pendant un mois soyons superstitieux !

Bonne année à tous!

Prenez soin de vous, de tout ce qui vous incombe avec optimisme, bonne humeur, courage et opiniâtreté.