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Plume et clavier
29 septembre 2015

VACANCES TARDIVES - FIN -

 

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LA PÊCHERIE

Certaines photos se font spontanément, sans réfléchir. C’est le cas de cette pêcherie que nous avons découverte sur le chemin des douaniers, près du port du Château d’Oléron.

La cabane s’avance vers la mer. Quelques piquets fixés dans l’eau soutiennent une plate-forme entourée d’une rambarde symbolique. L’ensemble paraît très rudimentaire, vétuste, voire fragile : quatre planches, un toit, une porte, des coulures de rouille, une perche du côté de l’eau et le carrelet suspendu.

Il n’y a pas de quoi s’extasier. Ces abris existent partout, sur toutes les côtes du monde, depuis la nuit des temps. Le pêcheur, vêtu d’un ciré et de bottes de caoutchouc y vient accomplir des gestes ancestraux : descendre, puis remonter le carrelet selon la marée. Combien de poissons récolte-t-il ? Peu très peu, de quoi nourrir sa famille ou fournir le restaurant du port. Peu très peu, par rapport aux casiers, palangres, pélagiques et autres filets traînés par des bateaux qui naviguent dans des eaux profondes et lointaines.

Aujourd’hui, certaines de ces pêcheries ont été restaurées, repeintes et sont devenues des chambres d’hôtes.

 

Je me suis amusée à imaginer la publicité pour ces nouveaux Bed and Breakfast :

Vous qui aimez la mer, venez dormir tout près d’elle,

Venez vous laisser bercer par les vagues,

Vous qui aimez les aventures,

Venez rêver de goélettes et de voyages lointains,

Vous vous épargnerez le mal de mer, les tempêtes,

Le claquement des voiles,

Le cliquetis des drisses

Le grincement des haubans,

Le craquement du berceau,

Les manœuvres des marins,

Les ordres du capitaine,

Et si le sommeil tarde à venir,

Allumez la lampe-tempête à piles,

Prenez sur l’étagère un ouvrage qui vous parlera de :

Christophe Colomb, Vasco de Gama,

Jean-François de La Pérouse,

Jean Le Plessis de Grenédan,

Eric Tabarly, Olivier de Quersauson,

Isabelle Autissier, Ellen MacArthur,

Popeye, le héros sans prénom, Archibald Haddock …

 

Mais je m’égare loin de la réalité : les livres craignent l’humidité et un touriste ne paie pas pour lire.

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