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Plume et clavier
20 juillet 2022

Larguer les amarres !

VACANCES

larguer

 

 

L'été, le soleil nous fredonnent que le monde est beau Ailleurs,

qu'il reste encore beaucoup à découvrir,

loin du travail, du quotidien, sous un autre toit...

 

Par un matin d'été

Quand le soleil vous chante au cœur

Qu'elle est belle la liberté, la liberté.

La liberté si chère à Brassens ouvre grand ses portes et fenêtres et envahit nos pensées.

 

Pendant les vacances, nous nous accordons du temps pour écouter nos désirs : agir ou ne rien faire, voyager ou rester. Bref ! vivre différemment.

Tout est possible. Être soi, avec les siens ou goûter la solitude.

Nous ne sommes pas vraiment déboussolés car ce laps de temps est limité, et, à notre retour, nous savons qu'il suffira de quelques heures pour que nos habitudes reviennent à leur place comme les deux pieds dans leurs charentaises.

 

D'ailleurs, pendant ce laps de temps, nous ne larguons pas vraiment les amarres : il est tellement difficile de ranger son téléphone portable dans un tiroir pour ne le rallumer qu'au retour. Gardons ce fil à la patte, on ne sait jamais !

En fait, pendant les vacances, sans nous l'avouer, nous bricolons avec nos obligations ce qui nous donne l'impression de choisir.

Cette ambiguïté provient peut-être de l'étymologie de vacances carVaquer signifie tout aussi bien suspendre ses fonctions : je suis en vacances, donc ne me parlez pas de travailler, qu'agir : je vaque à mes affaires.

 

Souhaitons de bonnes vacances à ceux qui ne partent pas. Un autre rythme s'offre à eux : la ville devient étrangement calme, l'espace soudain s'élargit, les messages et photos partagés tissent un lien léger, joyeux...

 

Nous ne serons jamais ni Ulysse, ni Jean-François de La Pérouse, ni Vasco de Gama, ni Jacques et Charles Montgolfier et ni Claudie Haigneré... Pourtant nous sommes fascinés par un ailleurs lointain, inaccessible.

 

Ajoutons à cet enchantement, le monde de l'imaginaire dans lequel nous emporte la littérature…

 

Le monde est grand à la portée des lampes,

écrivait Baudelaire.

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